Avoir une relation saine avec son alimentation, son poids, sa silhouette, n'est pas toujours simple. Nous modulons notre alimentation en fonction de notre faim, mais également en fonction de nos pensées, de nos émotions: c'est ce que l'on nomme l'alimentation émotionnelle.
Avez-vous déjà rencontré ces phrases ? :
"Je ne me nourris pas, je mange mes émotions."
"Je mange pour étouffer mes émotions."
"Quand on mange sans faim, on mange sans fin."
En quelque sorte, l'alimentation dont la fonction primaire est d'apporter de l'énergie pour faire fonctionner notre corps, se retrouve être également un régulateur de nos émotions positives (récompense) ou négatives (ennui, tristesse, solitude...)...
🧠Ainsi notre cerveau nous manipule t'il, en nous poussant à "manger" ?
🤯 Notre cerveau limbique (qui fonctionne avec nos intestins) crée nos pensées :
"je me sens triste; j'en ai marre; je suis au bout du rouleau; je mérite bien une récompense..."
Ces pensées ont un pouvoir sur nos émotions :
Tristesse, solitude, lassitude, ennui, colère, angoisse...
Notre cerveau, dans cette situation "stressante", pilote notre comportement....
Je "craque" pour une glace, un gâteau (ou le paquet), du chocolat, un sandwich, un verre d'alcool...
Sur le court terme: le circuit de la récompense s'active. La tension est soulagée, le stress redescend.
Ainsi ce schéma répété à chaque moment stressant renforce nos pensées et rassure notre cerveau qui maintien ce cercle...
Pour en savoir plus :
😉 Il est possible de reprendre le contrôle sur ce cercle, et de comprendre notre alimentation émotionnelle ?
Cela ne se fera pas en 2 jours bien entendu, mais commencez par :
RALENTIR:
par la respiration:
Prenez quelques inspirations longues et abdominales et soufflez doucement.
en nommant vos émotions:
La roue de Plutchik peut vous aider à trouver le mot juste pour définir vos émotions, les accueillir avec bienveillance et les accepter simplement.
Ce temps de réflexion vous permettra au file du temps de ralentir et ne plus être sous l'emprise de l'impulsivité du cerveau reptilien qui vous ordonne de fuir, de combattre, de vous prostrer, ou de manger, dans votre histoire...
OBSERVER :
Vos réactions corporelles (souffle, palpitation, sueur...), vos pensées, vos émotions. Acceptez ses observations et essayez de prendre de la distance avec elles, sans jugements, sans commentaires intérieurs.
CHOISIR votre comportement
Vous avez toujours le choix !
Posez-vous les questions suivantes:
L'action que vous propose votre cerveau est elle respectueuse de vous-même ?
Votre cerveau n'est il pas en train de s'emballer pour "survivre"?
Est-ce que cette action "proposée" est bonne pour vous, à court terme ? .... et à long terme ?
Quel conseil donneriez-vous à un(e) ami(e) qui serait dans la même situation?
Vous seul, avez les clés de vos comportements.
Changer votre comportement face à vos émotions, votre rapport à l'alimentation, c'est avancer à petits pas, en dehors de votre zone de confort.
Etre encouragé(e) par un professionnel (diététicien, psychologue, thérapeute...), être accompagné(e) lors de cette aventure intérieure, c'est se soulager d'un poids.
🤔 Qu'en pensez-vous ?
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